Du bien au mal ... ou vice-versa ?

*Ruben se mémorisait le meeting de son supérieur, sur l'autre planète.*

Les ordres étaient clairs, plutôt sauvages, mais clairs : Il fallait répandre le sang de nos ennemis pour pouvoir ésperer la victoire. La victoire qui permettrait de sauver l'humanité contre ces créatures que l'on nomme Terrodônes ou Insectoïdes auparavant je crois. Mais aussi la victoire de faire taire à jamais et de soumettre ces Déviants, les dévoués du Mal et du Chaos, au pied même de la Grande Impériale.
Voila en quoi consistait notre mission.
Quelques heures au delà de cette conférence, j'embarquais au bord d'un vaisseau de l'Armée Impériale, un D445i si ma mémoire est bonne.
A mes côtés quelques jeunes soldats, ils avaient l'air joyeux, et chantaient par la même. Un des jeunes hommes sorti en douce une petite bouteille de Rhum de son sac avec le sourrire, tout en la cachant aux chefs, il nous dit que là ou on allait ça allait être la fête puis il rangea sa bouteille discrètement. Ils riaient tous.
Tous ? Non, les plus anciens, ne fîrent à peine attention aux comiques, je crois qu'ils préparaient déjà des plans ou des logiciels sur leurs ordinateurs, pour une fois arrivés sur le terrain. On sentait là une grande expérience de leur part.
Enfin, il y avait les soldats comme moi, entre les deux âges. Nous ne parlions pas beaucoup. Nous tous là pour diverses raisons. Nous ne cherchions pas à faire nos malins par des sottises ou des plans. Nous étions là pour faire une simple mission. Bien que plus importante que celles effectuées au préalable. Du moins c'est ce qu'il parraissait, pour ma part c'était ma première mission, je ne connaissais absolument personne mais je n'étais pas pour autant triste de ne pas partager leurs complicités.
Bref, en tout, une trentaine de soldats, équipé d'une épée (normalement elle devait servir à tuer ... il va donc y aller avec acharnement), d'un flingue lui aussi de base,et de quelques bandages de soins.

*Vvvvvvvvvooouuuuuuu*

Quand soudain nous fûmes remis à nos places, dos plaqué contre la paroi.
Le vaisseau avait décollé.


[HRP : S'il vous plait ne postez rien pour le moment, je vous le dirait quand il sera ouvert au public.]

Le voyage se fit assez rapidement, quelques minutes, peut-être 15 ou 20.
Alors que le vaisseau tentait de se mobiliser et d'atterrir à terre ferme, ce dernier fut attaqué par un fusil non ordinaires, la balle détraqua en intégralité le système de notre moyen de locomotion et le fit s'écraser à même le sol. Alors que le feu commencait à se propager dans le D445i et les portent de secours ne s'ouvrant pas, nos dûmes donc la crocheter par la force.
Une fois dehors, nous nous elloignâmes du vaisseau car la chaleur se faisait trop ressentir. Nous nous arretâmes à une centaine de mettre pour réfléchir à la situation et pour se poser les questions qu'il fallait. "Qu'est-ce qu'il se passe ?" "Qui a fait ça ?" "Tout le monde va bien ?" "On fait quoi maintenant ?"
Dés lors, nous recherchions nos superieurs mais ils étaient, pendant le voyage dans un compartiment à part, leur porte ne s'était plus jamais ouverte ...

Puis, un quart de seconde plus tard, des dizaines et des dizaines de bêtes mutantes nous prirent pour cible, la bataille fut sanglante et inégale. Pour cinq hommes tombés chez nous, eux n'était pas encore égratignés ni essoufflés. Je décidai alors d'empoigner mon épée et de "sauter dans l'tas" dans un cri de courage "A Mooort !!!". A peine ai-je eu le temps de terminer cette courte phrase que je fus envoyer sur le parterre, une dizaine de mètre plus loin, par une force inhumaine et dévastatrice. Derrière quelques buissons. Je sombrai dans l'inconscience ...


A mon douloureux réveil, je découvris le désastre : que d'hommes morts ou agonisant, bientôt ils rejoindreront le premier groupe.
Je ne les ai pas compté mais j'avais comme l'impression qu'ils n'étaient pas tous ici. Mais dans ce cas où ? On t-ils fuient le combat ? Ce sont-il fait enlever ? Je ne pouvais bien sûr pas avoir de réponse.
Je décidai donc d'avancer, vers l'inconnu total, laissant derrière moi mes compagnons quand soudain mon pied trébucha sur une bouteille, je la ramassa en m'apercevant que c'était une bouteille de rhum. La bouteille de rhum.
Je l'essuyait de son sang et je l'ignore pourquoi, je l'enfourga dans mon sac. Je ne pris rien d'autre alors que j'avais bandages et armes à volonté ...
Je pris donc direction plein Nord et finalement, au bout d'une demie journée de marche je tombais enfin sur un Base, en lisant le panneau d'entrée, j'aperçu : "Base de l'Imperium"
Je rentrais dedans avec hâte mais je découvris le lieu bien désert. Je déscendais au sous sol, là j'échangeais mon flingue à un forgeron contre une cuirasse qui me protegerait. Puis je remontais et discutais avec quelques personnes, William, un fin cuisinier me demanda de remplir un sac d'herbe rare près de la base, j'acceptais l'offre car je savais qu'il y aurai récompense à la clef mais aussi car je ne savais pas quoi faire d'autre.
Pour l'heure, je retournais au sous-sol, j'y avais vu plusieurs lits. Je me mis dans l'un d'eux sans faire un bruit ...

Le lendemain matin, j'errai dans ma nouvelle Base à la recherche des herbes dont le cuistot m'avait demandé de récupérer. Je farfouillais chaque petite parcelle d'herbe haute, mais en vain. Je commençais à perdre patience et décida donc de demander de l'aide. Je me connecta donc sur le satellite le plus proche de cette planète et envoya quelques message à qui le recevrai. C'est là qu'une certaine Abigail White me répondi, par mépris de ma personne ou par humour mal placé (en circonstance de ce qui s'était passé hier sous mes yeux surement), qu'il fallait se rendre de le QG des Déviants et parler à un certain Mrs T. Je ne connaissais pas cette personne mais n'étais pas dupe, je l'avais vu sur plusieurs affiche déjà racontant ses atrocités sur les imperiaux comme moi. Ces affiches racontaient qu'il fallait s'en méfier comme la peste et que l'homme qui réussirait à la tuer serai un héros ... etc etc.
Cette petite garce d'Abby voulait me jeter dans la gueule du loup sans vouloir sérieusement me réponde. Je lui répondit qu'elle ne payait rien pour attendre.
Finalement j'eu une réponse de ...La Gouze qui m'expliqua qu'il fallait bien chercher partout : près de mon avant poste, dans le jardin sans aucun doute. Malgré sa présence, comme Mrs T, sur nos murs je la cru tout en étant toujours sur mes gardes. Puis je découvris, alors que je commençais à être sérieusement exténué de mes recherches, une petite montagne auquel je pourrais y accéder dans trop d'effort. C'était ma dernière chance. Je mis donc une main sur la paroi, puis l'autre, enfin mes jambes se joingnèrent à la partie et en quelques mouvement incertain je me retrouvais en haut. Et c'est là, pile devant mes yeux que je découvris la plante dont m'avait parler William. J'en arracha quelques unes et tout à allant les rendre au chef', je me demandais pourquoi cette bête féroce sans coeur ni âme m'avait aidé ? Elle ne me connait pas ... et, aux rumeurs qui courent, c'est elle qui à le plus de sang d'impériaux sur sa lame que n'importe qui en ce monde ... alors pourquoi ?
Finalement, après m'être débarrassé de ces plantes, le popotier me remercia et me donna plusieurs pommes délicieuse qui boosta ma forme. Il inscrivit aussi mon nom sur son petit carnet, je me sentais reconnu dans la base.

Plus tard je montais pour la première fois à l'étage, des gens pas loin discutaient et racontaient qu'il donnait des missions plus ou moins dangereuse pour sérvir l'Imperium. Je pris donc l'ascenseur-téléporteur et arriva bientôt nez à nez devant le commandant de cette mini-ville. Après discution avec lui, il me fit prendre conscience qu'aucun vaisseau ne repartait d'ici avant des lustres, les risque étaient trop important. J'étais donc condamné à rester là longtemps ... plusieurs mois, peut-être années ... voir décénies ...
Sous le choc je pris quelques papiers sur son bureau, une mission de rang E, je la signa et parti en la lisant rapidement : chef mutins ... colline à Palliers ... rapporter coiffe ... tuer ...
"-Bah, j'irai voir celà sur place demain, je suis trop fatigué pour faire quoi que ce soit." Me dis-je, je descendais une nouvelle fois à la cave et repris le même lit que la veille.
Mes paupières tombaient.